Je vous ai déjà parlé du fameux chalet de mon grand-papa, situé à Trois-Pistoles, sur le bord du fleuve... Je vous ai dit à quel point je m'y sentais chez-moi, à quel point j'ai été heureuse d'y aller avec mes parents, mon amoureux et mes enfants...
J'y ai passé mes vacances d'été quand j'étais petite. Je me souviens de ce sentiment d'excitation qui nous envahissait quand arrivés au chemin de terre, on avait enfin le droit de se détacher. Je me souviens de la résignation de ne pas pouvoir aller sur le bord de l'eau en arrivant (souvent tard dans la nuit). Je me souviens de ces réveils au chant des corneilles. J'en parle et je sens l'odeur de la mer, j'ai son goût salé sur les lèvres. J'y ai attrapé des sangsues pour ensuite aller pêcher sur le bout du rocher avec mon grand-père (on n'a peu eu de chance, les éperlans nous connaissaient), j'ai ouvert des moules et farfouillé dedans à la recherche de la plus grosse perle, j'ai ramassé des coquillage, j'ai joué avec les gammares (que l'on appelait puces de mer), j'ai escaladé les rochers, j'ai été jusqu'au bout des roches, j'ai cueilli des fraises des bois (que j'ai partagé avec mon oncle Philippe), des framboises et même des petits bleuets... J'ai vu le chalet être rénové, mon grand-père se blesser (il est parfois maladroit), j'ai monté des roches pour la rocaille, j'ai admiré les belles fleurs de mon grand-père (ses rosiers, ses pavots)... J'ai appris à y faire du vélo, j'ai joué avec mes cousins et mon frère... Je me suis baignée dans cette eau glacée pour convaincre mes parents de rester une journée de plus... Je ne m'y suis ennuyée qu'un seul été - celui de mes 13 ans, quand j'ai laissé mon chum derrière moi! Ensuite de cela, j'y ai été avec lui et mes enfants et j'ai continué à pratiquer les mêmes activités (je garde mon coeur d'enfant)!
Il n'y a pas d'endroit où je me suis sentie autant chez-moi, autant en totale liberté. Ça été un vrai deuil de penser que ce lieu magique ne nous appartenait plus. C'était sûrement illusoire de penser que mes enfants y emmèneraient aussi leurs enfants...
Enfin... Il faut en revenir et aller de l'avant! Des souvenirs, on peut en créer partout et ceux que nous avons, personne ne peut nous les enlever...
Quand même, quand nos finances nous le permettront, je voudrais un chalet sur le bord du fleuve... Et je voudrais en faire un endroit magique pour mes enfants, mes petits-enfants et tous ceux qui suivront... Un lieu accueillant, chaleureux... Un endroit où l'on se dit "enfin chez-nous" quand on voit la maison au tournant du chemin!
Cette page a été réalisée avec le papier Chant d'Hiver de LG Brushes, de même que les tampons de la planche feuillage! Et puis un peu de tout - des pierres décoratives, du Hambly, du BG, du Graphic 45, du Prima, etc...
J'y ai passé mes vacances d'été quand j'étais petite. Je me souviens de ce sentiment d'excitation qui nous envahissait quand arrivés au chemin de terre, on avait enfin le droit de se détacher. Je me souviens de la résignation de ne pas pouvoir aller sur le bord de l'eau en arrivant (souvent tard dans la nuit). Je me souviens de ces réveils au chant des corneilles. J'en parle et je sens l'odeur de la mer, j'ai son goût salé sur les lèvres. J'y ai attrapé des sangsues pour ensuite aller pêcher sur le bout du rocher avec mon grand-père (on n'a peu eu de chance, les éperlans nous connaissaient), j'ai ouvert des moules et farfouillé dedans à la recherche de la plus grosse perle, j'ai ramassé des coquillage, j'ai joué avec les gammares (que l'on appelait puces de mer), j'ai escaladé les rochers, j'ai été jusqu'au bout des roches, j'ai cueilli des fraises des bois (que j'ai partagé avec mon oncle Philippe), des framboises et même des petits bleuets... J'ai vu le chalet être rénové, mon grand-père se blesser (il est parfois maladroit), j'ai monté des roches pour la rocaille, j'ai admiré les belles fleurs de mon grand-père (ses rosiers, ses pavots)... J'ai appris à y faire du vélo, j'ai joué avec mes cousins et mon frère... Je me suis baignée dans cette eau glacée pour convaincre mes parents de rester une journée de plus... Je ne m'y suis ennuyée qu'un seul été - celui de mes 13 ans, quand j'ai laissé mon chum derrière moi! Ensuite de cela, j'y ai été avec lui et mes enfants et j'ai continué à pratiquer les mêmes activités (je garde mon coeur d'enfant)!
Il n'y a pas d'endroit où je me suis sentie autant chez-moi, autant en totale liberté. Ça été un vrai deuil de penser que ce lieu magique ne nous appartenait plus. C'était sûrement illusoire de penser que mes enfants y emmèneraient aussi leurs enfants...
Enfin... Il faut en revenir et aller de l'avant! Des souvenirs, on peut en créer partout et ceux que nous avons, personne ne peut nous les enlever...
Quand même, quand nos finances nous le permettront, je voudrais un chalet sur le bord du fleuve... Et je voudrais en faire un endroit magique pour mes enfants, mes petits-enfants et tous ceux qui suivront... Un lieu accueillant, chaleureux... Un endroit où l'on se dit "enfin chez-nous" quand on voit la maison au tournant du chemin!
Cette page a été réalisée avec le papier Chant d'Hiver de LG Brushes, de même que les tampons de la planche feuillage! Et puis un peu de tout - des pierres décoratives, du Hambly, du BG, du Graphic 45, du Prima, etc...
8 commentaires:
comme je te comprends... je te souhaite de réaliser ce rêve...
et ta page... elle est absolument divine...
Je te lis et j'ai l'impression d'y être!
Wow! J'aurais aimé ça que mes gr-parents aient un chalet sur le bord du fleuve ou de la mer..
Je te comprends d'être nostalgique! La mer, c'est tellement wow!!
Ta page est superbe;)
Ta page est superbe, certainement à l'image des souvenirs que tu as dans ce chalet!
Magnifique page! Tu décris si bien les choses qu'on a l'impression d'y avoir déjà posé le pied! Je comprend tout à fait le sentiment, j'ai vécu la même chose avec la vente du chalet de mes grands-parents il y a quelques années!
c'est une pure merveille cette page là! Je te comprends tellement, étant native de la Gaspésie, j'ai eu un gros deuil à faire quand ma grand-mère a vendu sa maison sur le bord de la rivière, à deux pas de la mer.... Je me revois dans tout ce que tu as écrit.
Super belle ta page, Franco
J aime beaucoup
jo, j'aime tellement ton blog, c'est fou, tu ne fais pas juste montrer tes pages qui sont magnifiques en plus mais tu racontes toujours l'histoire, j'adore ça , on a toujours l'impression de te connaitre un peu plus...
xxxxxxxxxxx
C'est le chalet de ton coeur! :-)
Moi aussi j'en ai un. C'est mon grand-père qui l'a construit. Il est près de Montebello sur le bord d'une petite rivière.
Quand ma grand-mère est décédée, ma mère et mes oncles en ont hérité, et ont vendu toutes leurs parts à l'un de mes oncles. J'y vais encore de temps en temps, et je m'amuse à attraper des grenouilles, comme dans mon enfance!
Quand on allait au chalet, on arrivait tard et on pouvait voir la Voie Lactée dans le ciel, c'était spectaculaire. Et comme on se stationnait sur le gazon, il y avait une petite odeur caractéristique d'une plante qui y poussait en abondance, et que l'on venait d'écraser en roulant dessus... C'est le parfum de mon enfance!
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