Toujours dans la création de mon livre sur Alice, suivant l'aventure du blog Les jardins d'Alice - réinventons le pays des merveilles...
Cette fois-ci, c'est le chapitre La mare aux larmes...
Alice, trop petite pour atteindre la clé laissée sur la table, trouve un gâteau sur lequel il est inscrit "mange-moi"... Elle le mange et grandit, grandit, grandit - elle a abusé un peu! Maintenant, bien qu'elle puisse atteindre la clé, elle est beaucoup trop grande pour accéder à la petite porte qui mène au jardin du lapin... Elle se met à pleurer et pleurer... une mare se forme...
Le lapin blanc passe par là... Alice tente de lui parler et l'effraie... Il perd des gants et un éventail... Alice s'en saisit, s'évente un peu... se questionne sur elle-même (est-elle encore elle-même???)... et elle rapetisse (la preuve, le gant lui va!)... Par le courant de ses propres vagues, la voilà emportée dans le jardin du lapin...
Elle nage et nage... aux côtés d'une souris (susceptible) et d'autres animaux, dont de nombreux oiseaux...
En premier lieu, j'ai choisi d'exploiter l'idée du petit gâteau...
Peut-être bien parce que parfois, la nourriture me parle... Oui, oui, les calories m'interpellent... C'est rarement une pomme qui me fait la conversation - par contre, les petites bouchées sucrées, les bons fromages, les croustilles, le chocolat, eux, réussissent souvent à m'atteindre avec leur discours charmeur!
Mais au-delà de ça, ce que je vois, c'est que lorsque l'on mange un nouvel aliment, on ose, on goûte, on s'aventure. On prend le risque d'être surpris, de découvrir, d'aimer ou de ne pas aimer, peut-être même d'être déçu...
Alice prend le risque. Elle lit l'ordre et l'applique. Et vit avec les conséquences... Elle y est allée à fond, pas à petits pas... Un plongeon vers l'inconnu du plus haut des tremplins... Un mini-bouchée aurait suffit...
Alors, il faudrait prendre des risques mesurés???
Pour le verso, j'exploite la mare aux larmes en elle-même... Se retrouver à nager dans ses larmes, c'est ramer dans sa propre tristesse, se noyer dans son chagrin... Se regarder le nombril et ne pas voir ceux qui nous entourent...
Jusqu'à ce qu'une petite souris vienne nous bousculer un peu, nous remettre en question, nous forcer à remonter le courant...
Y'a malheureusement des gens pour qui la souris ne vient jamais... ou alors, tellement aveuglés par leur chagrin, ils ne la voient pas???
Alors voilà... Je m'amuse avec ce projet, je me questionne et je réfléchis... beaucoup plus que je crée (vive les SPM)!!!
Cette fois-ci, c'est le chapitre La mare aux larmes...
Alice, trop petite pour atteindre la clé laissée sur la table, trouve un gâteau sur lequel il est inscrit "mange-moi"... Elle le mange et grandit, grandit, grandit - elle a abusé un peu! Maintenant, bien qu'elle puisse atteindre la clé, elle est beaucoup trop grande pour accéder à la petite porte qui mène au jardin du lapin... Elle se met à pleurer et pleurer... une mare se forme...
Le lapin blanc passe par là... Alice tente de lui parler et l'effraie... Il perd des gants et un éventail... Alice s'en saisit, s'évente un peu... se questionne sur elle-même (est-elle encore elle-même???)... et elle rapetisse (la preuve, le gant lui va!)... Par le courant de ses propres vagues, la voilà emportée dans le jardin du lapin...
Elle nage et nage... aux côtés d'une souris (susceptible) et d'autres animaux, dont de nombreux oiseaux...
En premier lieu, j'ai choisi d'exploiter l'idée du petit gâteau...
Peut-être bien parce que parfois, la nourriture me parle... Oui, oui, les calories m'interpellent... C'est rarement une pomme qui me fait la conversation - par contre, les petites bouchées sucrées, les bons fromages, les croustilles, le chocolat, eux, réussissent souvent à m'atteindre avec leur discours charmeur!
Mais au-delà de ça, ce que je vois, c'est que lorsque l'on mange un nouvel aliment, on ose, on goûte, on s'aventure. On prend le risque d'être surpris, de découvrir, d'aimer ou de ne pas aimer, peut-être même d'être déçu...
Alice prend le risque. Elle lit l'ordre et l'applique. Et vit avec les conséquences... Elle y est allée à fond, pas à petits pas... Un plongeon vers l'inconnu du plus haut des tremplins... Un mini-bouchée aurait suffit...
Alors, il faudrait prendre des risques mesurés???
Pour le verso, j'exploite la mare aux larmes en elle-même... Se retrouver à nager dans ses larmes, c'est ramer dans sa propre tristesse, se noyer dans son chagrin... Se regarder le nombril et ne pas voir ceux qui nous entourent...
Jusqu'à ce qu'une petite souris vienne nous bousculer un peu, nous remettre en question, nous forcer à remonter le courant...
Y'a malheureusement des gens pour qui la souris ne vient jamais... ou alors, tellement aveuglés par leur chagrin, ils ne la voient pas???
Alors voilà... Je m'amuse avec ce projet, je me questionne et je réfléchis... beaucoup plus que je crée (vive les SPM)!!!
5 commentaires:
Wow! J'adore ce que tu fais avec ce projet!
J'ai un coup de coeur pour ton 2e tag (le verso en fait!) mais ils sont superbes tous les 2! J'ai hâte de voir la suite!
c'est vraiment magnifique!!! J'adore ton nouveau projet
lol
j'adore te lire...comme si je lisais une histoire!!!
c'est fabuleux!
encore!encore!!!
c'est très chouette !!! Nous avons exploité les mêmes thèmes (le cup-cake et la marre) mais c'est super chouette de voir les différences !
Carol
J'adore ton interprétation de cette histoire !! tu dépasses l'histoire en elle même pour aller au coeur de chacun et ta réa est splendide !! comment résister au cupcakes ? toutes ces tentations... l'amie souris qui représente ce qui nous fait avancé !! j'adoooore !! Tout le monde c'est qu'Alice n'est pas un conte pour enfant, merci de ton interprétation !!
Enregistrer un commentaire